édito du numéro 103

Le mois de novembre, un « pic »du rayonnement culturel de
Versailles
Après la pause de l’été, les manifestations
artistiques et culturelles s’enchaînent à
Versailles, telles un festival ininterrompu
mêlant les différentes activités du corps et de
l’esprit pour revêtir chaque année une plus
grande ampleur. Soin atout traditionnel, la
culture, reste le pivot dominant, le creuset
où s’élabore une véritable alchimie, dans
laquelle la cité royale excelle pour rayonner
sur la planète, mais aussi pour accueillir les
différents courants qui s’expriment dans le
monde. La population évolue aussi ; au socle
des vieilles familles traditionnelles s’agrègent
désormais de nouveaux résidents, attirés par
le seul nom de Versailles et ce qu’il représente
pour l’épanouissement de la personnalité,
offrant ainsi à la ville un visage de plus en plus
cosmopolite, avec des étrangers qui apportent
aussi leurs savoirs.
Favoriser la culture grâce à l’histoire par la
séduction engendrée par la littérature, la
musique, le théâtre, voire le jeu vidéo qui vient
désormais immédiatement après la lecture
dans le divertissement des Français, trouve une
série d’expressions dont nous donnons dans ce
numéro quelques exemples. Pierre –Hippolyte
Pénet, conservateur du patrimoine, a créé une
troupe théâtrale en hommage à Molière
(page 18). Il donne régulièrement des
représentations publiques. Il a rejoint
l’ensemble Jubilate de Michel Lefèvre qui
présentera le Messie de Haendel au printemps
prochain au théâtre Montansier, qui vient de
fêter avec éclat son deux cent quarantième
anniversaire. Autre initiative, qui s’inscrit
dans le souhait d’étendre le plus largement la
culture aux milieux défavorisés, la finale du
« quiz de l’histoire de France » se déroulera le
18 novembre dans la galerie des Batailles du
Château, avec la présence de deux éminentes
historiennes de l’Académie de Versailles,
Patricia Bouchenot-Déchin et Odile Carcy
(page 20). Signalons encore les ouvrages
remarquables de deux universitaires italiennes
enseignant à Naples et à Rome consacrées à
l’étiquette à la Cour et au monde de madame
Du Deffand (page 26). Avec, en apothéose en ce
mois de novembre la dixième édition d’Histoire
de Lire les 25 et 26 dans les salons de la Mairie,
qui attire chaque année une foule considérable.
Ce florilège de manifestations ne peut se passer
de témoignages, d’une obligation de mémoire.
Il a un observateur fidèle depuis des lustres,
Jacques Postel (page 6), photographe passionné,
qui a accumulé au fil du temps un véritable
trésor de pellicule. Partout présent, son objectif
retrace de véritables tranches de vie, des scènes
quotidiennes les plus simples aux grands
événements internationaux qui ont jalonné
la vie de Versailles. A la retraite, il poursuit
inlassablement sa vie de témoin de l’instant,
immortalisant récemment encore l’inauguration
du monument de Pershing-Lafayette. Un témoin
irremplaçable pour l’histoire de la cité royale
et qui n’entend pas abandonner sa passion. Il
rejoint ainsi les initiatives individuelles qui
enrichissent progressivement le patrimoine de
Versailles et contribuent à son rayonnement.
Michel Garibal

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