Le Potager du Roi à croquer

Faire danser les fruits et légumes au Potager du Roi

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Bien que née à Paris, Raphaèle Bernard-Bacot s’est toujours sentie proche de la nature. Parce qu’elle a grandi parmi les jardins familiaux en Normandie et en Seine et Marne, qui ont toujours exercé sur elle une véritable fascination. Très tôt, le monde des fruits et légumes lui est apparu comme un univers en perpétuel mouvement, dans un changement permanent, un renouvellement constant en fonction des saisons, capable de prendre des formes et des couleurs changeantes, bref, tout ce qui pouvait retenir l’attention de l’artiste qu’elle sentait naître en elle avec une vocation irrésistible pour la danse. Son attrait pour le monde végétal la conduisait par exemple à mettre des jus de légumes dans les biberons de ses trois enfants, dont le goût s’ajoutait à la beauté des metsBien que née à Paris, Raphaèle Bernard-Bacot s’est toujours sentie proche de la nature. Parce qu’elle a grandi parmi les jardins familiaux en Normandie et en Seine et Marne, qui ont toujours exercé sur elle une véritable fascination. Très tôt, le monde des fruits et légumes lui est apparu comme un univers en perpétuel mouvement, dans un changement permanent, un renouvellement constant en fonction des saisons, capable de prendre des formes et des couleurs changeantes, bref, tout ce qui pouvait retenir l’attention de l’artiste qu’elle sentait naître en elle avec une vocation irrésistible pour la danse. Son attrait pour le monde végétal la conduisait par exemple à mettre des jus de légumes dans les biberons de ses trois enfants, dont le goût s’ajoutait à la beauté des mets

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Au départ, après une formation à l’école des arts graphiques Penningen à Paris, Raphaèle Bernard-Bacot se destinait à la danse. Longtemps, elle a couru les studios de la capitale et de la banlieue. Mais c’était pour réaliser des reportages graphiques auprès des chorégraphes et des compagnies dont elle appréciait la créativité, et l’énergie , mais déplorait aussi une certaine inconstance dans le mode d’existence. Elle avait toujours un carnet de croquis à la main .Et il y a eu cette découverte de Versailles et du potager du Roi »à quelques tours de roues » de chez elle et auquel elle n’avait jamais pensé. « La danse et le potager, deux amours que je n’imaginais pas partager avec le Roi-Soleil, jusqu’à ce que le dessin nous rapproche », confie-t-elle. Alors, « tout le terreau de son enfance est remonté soudain à la surface : le potager de ses grand parents, « son terrain d’ exploration favori, là où les citrouilles grimpaient à l’assaut des poiriers ». Désormais, elle voulait en faire son territoire d’investigation, mais il était trop petit par rapport à ses ambitions. Et la rencontre soudaine avec Antoine Jacobsohn lui offrait soudain les clés du paradis horticole en lui ouvrant tout grand le Potager du Roi, avec ses centaines de variétés de cultures qui en font un monde universel.
Dès lors, elle put assouvir sa passion pour la faune et la flore, fascinée par les relations qui se développent entre les plantes, leur croissance, les rapports qu’elles entretiennent avec les humains et le monde animal. Ses illustrations pleines de talent rehaussent la connaissance de cet univers si proche de nous et pourtant si mal connu. Elle nous dévoile le rôle fondamental du sol , qu’on oublie trop souvent, elle nous assure que les plantes ont autant besoin de manger que de boire, que le fumier qui a tenu un rôle essentiel pendant des siècles se fait rare depuis plus d’un demi-siècle et que l’eau n’est pas tout pour le développement des espèces. Aujourd’hui, les plantes apprennent à vivre sans traitements chimiques, à condition de les y préparer et l’expression de « mauvaises herbes » est un terme banni de son vocabulaire.
Raphaèle Bernard-Bacot a consigné tous les fruits de son expérience dans un petit ouvrage à mettre entre toutes les mains. Il rassemble toutes les vertus pour séduire les différentes générations. Il attire d’abord l’œil par la qualité de ses croquis où l’humour est présent dans la présentation des plantes, où l’on découvre les attitudes que doivent avoir les praticiens. Avec des connaissances encyclopédiques ramassées dans un style clair et synthétique. Au total, ce journal de bord est un véritable carnet de voyage dans la géographie du potager qui réveille au plus profond de notre conscience le sentiment du jardinier qui sommeille.
Michel Garibal

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