Les noms de trois rues Versaillaises rendent hommage aux victoires de l’armée franco-sarde en Italie, en 1859
A Versailles, ville aimée de l’Empereur Napoléon III, de grandes cérémonies marquent la fin de la campagne d’Italie. Le 20 août 1859, veille de la célébration de la fête de l’Empereur, dans l’Orangerie du Château, un banquet de 6000 couverts est offert par la Ville aux militaires de retour de garnison. A Versailles, ville aimée de l’Empereur Napoléon III, de grandes cérémonies marquent la fin de la campagne d’Italie. Le 20 août 1859, veille de la célébration de la fête de l’Empereur, dans l’Orangerie du Château, un banquet de 6000 couverts est offert par la Ville aux militaires de retour de garnison. En 1861, Napoléon III commande au peintre Adolphe Yvon, pour le musée de Versailles, des tableaux illustrant ces victoires prestigieuses. Par arrêté municipal du 28 février 1860, M. Barthe étant maire de Versailles, des voies privées du nouveau quartier de Clagny, les rues Magenta, Solferino, et Montebello, sont baptisées en hommage aux victoires franco-sardes. Elles deviendront voies publiques par la suite.
L’Italie n’est encore qu’une mosaïque d’Etats indépendants. Napoléon III, Empereur des Français depuis 1851, depuis toujours partisan de l’Unité italienne, a signé avec le Roi de Piémont-Sardaigne un accord d’alliance défensive contre l’Autriche. En mai 1859 l’Autriche attaque le Piémont puis la Lombardie. Les troupes françaises, en renfort des troupes sardes, arrêtent les Autrichiens le 28 mai à Montebello, le 4 juin à Magenta,
le 24 juin à Solferino. En retour, selon l’accord signé, en mars 1860, la France reçoit le comté de Nice et la Savoie.
Marie-Louise Mercier